Le Monde Invisible

…Concert poétique…

Créé en collaboration avec l’écrivaine suisse Elisa Shua Dusapin et le metteur en scène Didier Nkebereza, Le Monde Invisible tisse des liens entre musique et prose dans un entremêlement de mots et de notes, emmenant le public dans une réflexion individuelle sur les relations humaines. 

Fidèle à son habitude de jeu, le Geneva Brass s’affranchit des partitions pour créer un spectacle en mouvement, grâce à une mise en espace créée cette année par Didier Nkebereza, directeur du Centre Culturel des Terreaux à Lausanne.

Le Monde Invisible, c’est une histoire de vie, rythme, dissonance, harmonie. Une histoire de transmission. Un fil entre un père et son enfant, tendu entre rêves et projections, douleur et attachement indéfectible. Cinq musiciens, des sons anciens et contemporains. Un souffle qui voyage d’une bouche à l’autre, d’un corps à l’autre, par tous les âges comme on raconte que la plus lointaine vieillesse regagne l’enfance, comme les saumons et comme Ulysse. »

Elisa Shua Dusapin

Présentant un programme éclectique alliant musique ancienne et moderne, Le Monde Invisible décrit les relations intergénérationnelles qui nous habitent. 

Proches et lointaines à la fois, ces deux périodes musicales se répondront, aiguisant ainsi l’oreille de l’auditeur et lui permettant de trouver tant de similitudes dans la différence. 

Les textes qui peuvent être lus par Elisa elle-même entre ou sur la musique, se composent de sept courtes nouvelles, qui dépeignent avec justesse les relations au monde, à soi-même et aux autres.

D’une durée d’environ 1h30 dans sa version la plus complète, Le Monde Invisible s’adapte aux besoins ou souhaits de chaque lieu et est déclinable depuis le récital (musique uniquement) avec mise en espace jusqu’à sa version théâtrale (avec comédienne). 

La Musique

Pour ce projet, le Geneva Brass a décidé de faire dialoguer la musique ancienne à la musique contemporaine.

Proches et lointaines à la fois, ces deux périodes musicales représenteront musicalement ces liens intergénérationnels. De plus, ces œuvres sauront compléter et soutenir les mots exprimés par Elisa Shua Dusapin.

Enfin, afin de lier les processus créatifs, le Geneva Brass a commandé une création au compositeur Vincent Gillioz. Si Elisa a écrit la plupart de ses textes sur la base de la musique choisie pour ce projet, avec Vincent le procédé créatif s’inversa, puisqu’il composa sa musique en s’inspirant d’un des textes d’Elisa. Le texte et la musique se déclameront alors en même temps.

En résumé, la musique se trouvera là où les mots ne suffiront pas à exprimer, présenter et partager toute la complexité des liens ; et les mots là où la musique pourrait manquer de clarté.

Artistes

Elisa Shua Dusapin, écriture et lecture des textes

Didier Nkebereza, mise en scène

Vincent Gilloz, composition

Geneva Brass, musique

Au programme

Toccata en ré mineur / Jean-Sébastien Bach (1685-1750), arr. Jeff Mills

Le violon du Ring (Elisa Shua Dusapin)

3 English Madrigals / Thomas Weelkes (1576-1623)

La voix intérieure (Elisa Shua Dusapin)

Paths / Toru Takemitsu (1930-1996)

Le chemin du Zanskar (Elisa Shua Dusapin)

Élégie pour cor des alpes / Kurt Sturzenegger (*1949)

La leçon (Elisa Shua Dusapin)

Brass Quintet / Anders Hillborg (*1954)

Le musée (Elisa Shua Dusapin)

La Folia / Marin Marais (1656-1728), arr. Joachim Forlani

Le supermarché (Elisa Shua Dusapin)

Le Monde Invisible / Vincent Gillioz

Fugue en ré mineur / Jean-Sébastien Bach (1685-1750), arr. Jeff Mills

L’interview