Opéras, Danses et autres Délices
« Vous chantiez ? J’en suis fort aise. Eh bien ! dansez maintenant. »
Comme dans la fable de la Fontaine, le Geneva Brass Quintet se propose de vous en-chanter avec une plongée dans le monde de l’opéra, avant de vous inviter à la danse.
Si le répertoire lyrique a fait la part belle aux cuivres, avec notamment des fanfares célèbres comme celle de l’ouverture de Guillaume Tell, ils excellent tout autant dans l’art du bel canto, n’en déplaise aux puristes. Les aficionados reconnaîtront sans peine Puccini, Bizet, Rossini ou Verdi, qui ont fait de tant de drames des chefs-d’oeuvres musicaux. Mais l’opéra n’est pas le seul théâtre des passions et des amours malheureuses. En témoigne le poignant Guggisberglied, popularisé par Stéphane Eicher. Le chant, la danse : deux facettes de la musique, comme autant de personnalités. Il n’en fallait pas moins à Richard Dubugnon pour écrire sa Scherzophrénie en Ut, commande du Geneva Brass Quintet. Lyrisme à la Richard Strauss, danse balancée et musique « groovy » inspirée du funk s’y succèdent. C’est tout naturellement que le voyage musical se poursuit outre-Atlantique dans une ronde effrénée : visite des vastes plaines d’Amérique du Nord, animées par les danses des premiers colons, puis du Rio de la Plata, berceau du tango, avant un retour en Europe avec les tziganes.
Ce spectacle est créé pour la saison 2019-2020 du Geneva Brass Quintet.
Bande-Annonce
Répertoire
Ouverture de Guillaume Tell | Gioachino Rossini (1792-1868) |
Valse de Musetta (Quando men vo), tirée de La Bohème | Giacomo Puccini (1858-1924) |
L’Encyclopédie de l’Opéra | Kurt Sturzenegger (*1949) |
S’isch äbe-n-e Mönsch uf Ärde (Guggisberglied) | Trad., arr Thomas Rüedi |
Scherzophrénie en Ut, Commande du Geneva Brass Quintet | Richard Dubugnon (*1968) |
American Images | Richard Roblee (*1943) |
Tango pour André | Patrick Michel (*1973) |
Danse Tzigane | Eddy Debons (*1968) |
Finish | Jean-François Michel (*1957) |
Mise en Espace
Ce spectacle a été mis en espace et chorégraphié par Didier Nkebereza.

Dès l’âge de neuf ans, Didier Nkebereza fréquente le Théâtrochamp, une troupe genevoise d’enfants et d’adolescents dirigée par Anouchka Chenevard-Sommaruga. À 21 ans, il devient l’assistant de Claude Stratz à la Comédie de Genève. Une année après, il réussit les examens d’admission du prestigieux Institut de mise en scène de Berlin. Pendant six ans, il est l’élève du grand metteur en scène est-allemand Manfred Karge. C’est à Berlin qu’il signe ses premières créations professionnelles: L’Échange de Claudel et Retour au Bercail de Hugo Claus. Dès l’obtention de son diplôme en mise en scène, Didier Nkebereza est nommé adjoint à la direction artistique du Théâtre Populaire Romand de La Chaux-de-Fonds alors dirigé par Gino Zampieri.
À 30 ans, à Genève, au Théâtre du Grütli, Didier Nkebereza crée sa première mise en scène en français, Rodogune de Corneille. Ce spectacle est salué par le public et la critique comme l’un des meilleurs de la saison genevoise 2003-2004. En 2006, au Théâtre de la Parfumerie de Genève, il transforme La confession du pasteur Burg de Jacques Chessex en un monologue théâtral. Après avoir séduit l’unique Goncourt romand et rencontré un important succès médiatique et public, ce spectacle part en tournée suisse et française pendant six ans. En 2010, elle est au programme du Festival Off d’Avignon et reçoit les éloges d’Arte. En 2011-2012, pendant quatre mois, La confession est jouée à Paris. Les critiques parisiens les plus prestigieux recommandent vivement le spectacle notamment dans Le Masque et la Plume (France Inter), Le Nouvel Obs, Médiapart, Pariscope et le Figaro.
En 2008, Didier Nkebereza aborde pour la première fois un monument du théâtre, La Mouette de Tchekhov. Il en propose une version actualisée, réécrite pour quatre interprètes. Ce spectacle, présenté en août 2008 au Théâtre de l’Orangerie de Genève, crée l’événement en suscitant, notamment, une vaste polémique. En 2010, La Mouette est programmée par divers théâtres en Suisse. À cette occasion, le magazine de référence romand L’Hebdo la sélectionne parmi les 10 meilleurs spectacles de la saison 2010-2011. En 2013, Didier Nkebereza est lauréat d’une bourse artistique de la Ville de Genève pour son projet d’adaptation au théâtre de L’Œuvre au Noir de Marguerite Yourcenar. En août 2014, il met en scène avec succès Iphigénie en Tauride de Goethe au Théâtre de l’Orangerie. En janvier 2015, il crée Horace de Corneille au Théâtre du Loup. Ce spectacle constitue un coup de cœur pour les médias grand public lémaniques (Tribune de Genève, 24 heures, Léman bleu) et est joué devant plus de 30 classes. En septembre 2017, il présente Bérénice de Racine au Théâtre de l’Orangerie de Genève. Cette création est jouée à guichets fermés. En octobre 2018, il est nommé à la direction de l’Espace culturel des Terreaux à Lausanne.
Soutiens
Ce spectacle a bénéficié des soutiens suivants.


